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« Ce qui est vrai pour eux ne l’est pas pour moi »

14 Mai 2008

Avec reconnaissance à A. S.

Un jour alors que je faisais une formation d’éducateur de santé dans un merveilleux centre d’Ayurvéda à Paris Mon excellent professeur nous a expliqué dès le début avec cet immense sourire qu’il a en permanence, et son accent indien, que chacun d’entre nous est unique et que nous sommes le meilleur dans notre genre car il n’y a que nous. Voilà pourquoi on peut s’aimer très fort. ( voir à ce propos mon article S’aimer soi-même)
Cette remarque est d’une grande puissance et dans la droite ligne des enseignements d’Abraham.

 » même si vous doutez de votre valeur, pour nous elle ne fait aucun doute. Vous êtes des extensions physiques de la pure Energie Positive de la Source. »

Au cours de notre formation je discutais avec l’un de mes collèges professeur de Yoga qui a peur du cancer, parce que toute sa famille en a eu. ceux qui lisent ce blog, savent à quel point la peur attire dans notre expérience exactement ce dont nous ne voulons pas ( cf mon article sur la peur et la sauce T ci-dessous). J’avais commencé une phrase que je n’ai jamais réussi à terminer avec ce même message. Mais je n’ai pas réussi à la teminer car il m’a expliqué que grâce au livre de David Servan-Schreiber Anti-cancer, il savait enfin que tout le monde pouvait avoir le cancer  et que ça l’avait énormément rassuré…(bref, pas que lui, il y aurait aussi d’autres malheureux).

La raison pour laquelle je n’ai pas réussi à exprimer mon désaccord c’est que ma collègue est intervenue pour m’expliquer que c’était génial d’être invincible à mon âge mais que dans la vie il y a avait des épreuves toujours qui faisaient qu’on ne pouvait pas avoir ce qu’on voulait, parce qu’elle voulait un compagnon qui s’intéresse à la spiritualité et son mari n’est pas du tout la dedans. C’est la preuve qu’on n’a pas ce qu’on veut dans la vie… (moi je me disais, pendant qu’elle parlait, je veux et j’aurai un compagnon tel que je le veux qui s’intéresse à la spiritualité)  comme elle sentait que je n’adhérais pas, elle a ajouté, il y a aussi la part du Divin, et pas seulement ce que l’on veut, ( selon elle le Divin  est la pour mettre le haut là) ; j’ai répondu que c’était la part du Divin et que donc elle ne pouvait pas vouloir notre mal et que puisque nous sommes créés libres nous pouvons faire être ou avoir tout ce que nous voulons ( voir mes articles sur la Loi de l’Attraction). Mais après elle m’a expliqué que j’étais trop jeune et que la vie m’apprendrait l’humilité. Cette collègue est très sympatique et très bienveillante et elle m’aime beaucoup et moi aussi je l’aime beaucoup. Elle disait cela avec tout son coeur et son amour, et pour mon bien. Parce que quand même je suis bien jeune et bien naïve de croire que si je commande de travailler au lycée M. je vais attérir au lycée M; alors que j’ai une chance sur 300!  Je précise à mes lecteurs inconnus que j’ai effectivement enseigné jusqu’à présent au lycée M. de Paris)…

Lorsque je les entendais parler du cancer je me disais: ce qui est vrai pour eux ne l’est pas pour moi, bref j’ai tourné l’autre joue ( voir l’article ci dessous De la religion, les enseignements d’Abraham).  Et j’ai refusé de prêter mon attention au sujet pour ne pas l’attirer à mon expérience; à la place j’ai activé en moi la pensée de la Source toute puissante dont je suis une extension.

Un peu plus tard dans cette même journée nous avons pris des postures de Yoga. Mon collègue qui a peur du cancer est professeur de Yoga. A. nous a demandé de faire le cobra. Je regardais sur mes voisins, je voyais qu’ils ne montaient pas jusqu’en haut qu’ils gardaient les bras pliés. Moi je les surplombais d’une trentaine de centimètres pensant que j’étais trop haute par rapport à eux…Alors j’ai voulu plier les miens, et la phrase ce qui est vrai pour eux ne l’est pas pour moi m’est revenue. A. est passé devant moi a vérifié ma posture, a sourit et m’a fait signe de tendre encore plus mes bras et de bien concentrer mon attention sur le milieu des omoplates. Ce que j’ai fait facilement.

Un peu plus tard encore, il a expliqué que les postures de Yoga étaient souvent mal faites y compris dans les livres. Alors par exemple sur les 400 personnes dans ce centre de Yoga, il y en a peut être 2 ou 3 qui arrivent à tendre les bras en cobra, mais chacun de nous est unique et chacun doit faire en fonction de soi – d’où le danger évident des cours de fitness qui vous formattent.

Moi j’ai pensé, qu’il m’avait bien semblé tendre les bras au cobra. Mais je me suis dit  » j’ai fait un an de Yoga, ça ne devait pas être ça… la preuve c’est que mon collègue qui est prof de Yoga ne peut pas tendre les bras et lui il est prof c’est son métier, en plus mon dos n’est pas assez musclé ce qui me crée des douleurs qui m’empêchent parfois de dormir… » Mais quand même bien qu’interloquée la puissante phrase m’est revenue « ce qui est vrai pour les autres ne l’est pas pour moi« .

Le lendemain nous avons recommencé. Et alors A. a examiné les dos de chacun. Et puis on a refait des postures. Ensuite il m’a demandée à moi de refaire le cobra et a demandé aux autres de regarder. J’ai fait simplement ce mouvement si parfaitement naturel pour moi et les autres faisaient des woaus…en disant que c’était impressionnant… ensuite A. a dit, « si tu travailles trois mois tous les jours,tu pourras mettre tes pieds sur la tête ».

Et il a  ensuite dit au professeur de Yoga, « la morphologie de ton dos ne te permettra jamais à toi de faire comme elle, sinon tu vas chercher à compenser et tu vas te créer des traumatismes en cherchant à faire cette posture jusqu’en haut »

J’espère que chacun d’entre vous saura écouter les gens qui vous parlent selon leur propre expérience en sachant que ce qui est vrai pour eux ne l’est pas forcément pour vous. Toutes les personnes qui sont devenues elles mêmes sont conscientes de la puissance d’une telle phrase. Edison disait qu’il n’avait jamais travaillé de sa vie car pour lui tout ce qu’il a accompli est naturel et que c’était une partie de plaisir. Cela corrobore la phrase d’Abraham qui dit que si nous n’éprouvons pas de la joie lorsque nous faisons une chose alors c’est que nous ne sommes pas en train de faire ce que nous devrions faire. »
Je pense que c’est cela suivre le courant et ne pas mettre son nez dans les quiches des autres. (voir à ce sujet mes articles La parabole de la rivière et l’allégorie de la quiche dans les enseignements d’Abraham)

Je tiens à exprimer ma très profonde reconnaissance à A.S. d’être qui il est, de le savoir et de nous apprendre par son exemple à savoir qui nous sommes.

Je remercie mais deux collègues qui m’ont forunis la preuve de façon outrancièrement évidente de ce que je savais déjà. Hier et aujourd’hui sont pour moi de très grandes journées. Merci.

PS: dans quelque temps j’écrirai un autre artcile en relation avec le titre de l’ouvrage de D. Servan Schreiber sur le danger des choses qui sont « anti ».

Un commentaire

  1. […] comme ça de toute façon tout marche par piston”. Dans ce cas, dites vous simplement que ce qui est vrai pour eux ne l’est pas pour vous et continez à rester concentrés sur votre objet de […]



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