Grof raconte un entretien avec Swami Muktananda à l’issue duquel celui-ci il offrit au docteur Grof et à son épouse Christina deux améthystes qu’il leur demanda de sertir.
Au début de cette rencontre, il nous offrit à chacun un châle de méditation et une magnifique améthyste foncée. Puis, rompant son silence, il nous recommanda de faire sertir ces améthystes dans de l’or et d’en faire des bagues. Il souligna l’importance de les porter en permanence. Au moment de nous séparer, Baba nous surprit en prononçant cette phrase énigmatique : « Rentrez chez vous et continuez de travailler avec les gens ! Je vous aiderai. Vous faites mon travail ! » Et il nous fit signe de partir. Ce fut la dernière fois que nous vîmes Baba ; tout ce qui nous restait était le souvenir de cet être humain remarquable et du jeu de la conscience qu’il incarnait. […]
Deux semaines plus tard, juste avant de partir pour la France, première étape d’une tournée européenne, nous sommes passés les récupérer sur le trajet de l’aéroport. Notre premier atelier à Paris était un week-end de respiration holotropique, auquel participaient une trentaine de personnes. Tous les membres du groupe étaient assis en cercle, chacun se présentant l’un après l’autre; quand vint le tour de Simone, elle parla des fortes douleurs chroniques dans le ventre dont elle souffrait, qui la gênaient considérablement dans sa vie quotidienne ; des examens médicaux répétés n’avaient rien pu détecter. Puisque ce problème semblait être psychosomatique, elle espérait que le travail de respiration l’aiderait à en comprendre l’origine.